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Série d’apprentissages professionnels 10 janvier 2019

Ce que les fournisseurs de soins primaires doivent savoir sur les commotions cérébrales

Qui est le mieux équipé pour fournir des conseils sur le retour au jeu, au travail et à la vie normale après une commotion cérébrale? Qui doit assumer la responsabilité en ce qui concerne le diagnostic et la gestion d’une commotion cérébrale?

La gestion d’une commotion constitue un important défi. Le nombre de commotions cérébrales chez les enfants et les jeunes en Ontario a doublé entre 2003 et 2010. Les commotions cérébrales sont une conséquence commune parmi les blessures liées aux sports, dont de nombreux patients ne guérissent jamais.

« Il s’agit d’un problème qui est souvent difficile à diagnostiquer et à gérer, et beaucoup de personnes ignorent qu’il peut entraîner des conséquences difficiles à la longue », affirme l’expert en commotions cérébrales et fondateur de Pensez d’abord Canada, le Dr Charles H. Tator, dans sa présentation Update on Management of the Concussion Spectrum of Disorders for Family Physicians (Mise à jour pour les médecins de famille sur la gestion du spectre des troubles causés par les commotions cérébrales).

Le spectre des troubles causés par les commotions cérébrales inclut les conséquences d’une commotion cérébrale aiguë, du syndrome post-commotion cérébrale jusqu’à la dégénérescence du cerveau, qui peut survenir en conséquence de commotions cérébrales répétées, selon le Dr Tator. « Les conséquences psychologiques sont très profondes et nous devons les souligner ».

Les Lignes directrices canadiennes sur les commotions cérébrales dans le sport ont été publiées en 2017, et en mars 2018, le gouvernement de l’Ontario a adopté le Projet de loi, « Loi Rowan » sur la sécurité en matière de commotions cérébrales, conçue pour protéger les jeunes athlètes et pour instruire les entraîneurs sur les dangers des blessures à la tête. La Loi Rowan honore Rowan Stronger, un jeune de 17 ans décédé après avoir subi de nombreuses commotions cérébrales en une semaine en jouant au rugby. La loi donne une orientation sur le moment de retirer un athlète des sports à risques plus élevés si l’on soupçonne qu’il a subi une commotion cérébrale, sur l’autorisation médicale avant le retour au jeu, et sur les stratégies en vue de ce retour au jeu.

La loi exige une évaluation sous certaines conditions. Le Dr Tator affirme qu’en raison des nouvelles mesures législatives, il sera encore plus important que tous actualisent leurs connaissances sur la gestion des commotions cérébrales.

En vertu des Lignes directrices sur les commotions cérébrales dans le sport, il incombe aux médecins et aux infirmières praticiennes de faire des diagnostics; chaque médecin de famille et chaque infirmière praticienne doit donc être bien avisé dans le domaine des commotions cérébrales, affirme le Dr Tator.

Dans sa présentation, il examine les détails des lignes directrices, y compris les lignes directrices en ce qui concerne le retour au jeu, au travail ou à l’école et les conséquences majeures ainsi que la prévention des commotions cérébrales. Obtenez les détails en regardant la webémission archivée.

A propos de l'auteur: Kat Kostic est une rédactrice pour Branché, et une spécialiste en marketing et en communications à OTN.